Artiste à suivre : Ryley Walker

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Ryley Walker n'est pas un chanteur/compositeur ordinaire. Ses textes sont complexes et stratifiés, son fingerpicking est tout sauf intermédiaire, et sa musique dégage une merveilleuse ambiance jazzy des années 70. Son dernier album, Primrose Green, a rapidement attiré l'attention des critiques musicaux du monde entier. Prenez par exemple Pitchforkpar exemple :

Walker est un talent prodigieux. Il est l'un des jeunes stylistes les plus en vue sur une scène de guitare instrumentale très encombrée. Il possède le toucher léger de Bert Jansch, l'énergie débridée de Peter Walker et l'érudition musicale de John Fahey... Walker est également polyvalent, avec une qualité caméléon qui lui permet de se glisser dans un blues électrique déchaîné et dans des rêveries acoustiques bucoliques avec la même facilité.

Walker, un grand fan de Guild, a fait une pause dans sa tournée pour passer au QG de Guild et discuter avec nous de son amour pour Guild. (L'interview continue après la vidéo)

GG: Comment avez-vous découvert Guild ?

RW: Mon ami était à fond dans les Guildes pendant longtemps et je jouais son D-35. J'ai trouvé la mienne chez un vieux prêteur sur gages poussiéreux dans le sud de Chicago. Vous savez, tout le monde a toujours ces histoires, du genre, oh, je suis allé chez un prêteur sur gages, j'ai trouvé une guitare incroyable. Et tu te dis, pourquoi ça ne m'est jamais arrivé ? ! Genre, pourquoi je n'ai jamais été dans un vide-grenier et trouvé une belle guitare ? Et finalement ça m'est arrivé, je suis allé chez un prêteur sur gages et j'ai trouvé une D-35 ! Et il ne demande rien pour ça ! J'ai dit : "D'accord, je la prends. C'était génial, j'ai eu beaucoup de chance. Ça n'arrive qu'une fois dans une vie.

GG: Combien de temps avez-vous eu cette Guilde ?

RW: Je l'ai depuis quatre ans maintenant. J'ai fait beaucoup de kilomètres avec, je l'ai beaucoup malmenée. Elle est cool, elle vieillit bien comme un bon vin. Comme un bon vin sale.

GG: Vous avez enregistré la majorité de Primrose Green sur cette guitare ; pourquoi avoir choisi votre D-35 comme principale guitare d'enregistrement ?

RW: Je sais exactement ce qui va se passer avec cette guitare - elle est toujours à la hauteur en studio. Et je ne suis pas un grand amateur de matériel, tu vois ? Je ne suis pas du genre à regarder toutes mes pédales ! Cette guitare est si simple, en live ou sur le disque, elle est juste parfaite. Elle se manie si bien, elle se pose sur vos genoux si joliment, c'est juste comme aaaaahh. Je pense que le côté mystique de l'instrument est beaucoup plus cool que ces guitares techniques et appropriées.

GG: Est-ce votre principale guitare de tournée ainsi ?

RW: Il l'est, et je l'adore. J'ai cet étui merdique avec lequel elle est venue, la poignée se casse et je dois la porter sous mon bras. Mais il va avec la guitare, ils n'aiment pas se séparer. Je me suis promené dans toute l'Europe avec elle comme un idiot. Cette guitare m'a apporté beaucoup de choses.

GG: Que pensez-vous de la communauté de la Guilde - vous avez mentionné avant que c'est une sorte de culte ?

RW: Vous voyez un type qui joue sur une Guild et vous vous dites, oui, ce type a compris. C'est la guitare du travailleur - c'est une guitare que vous trouvez et qui vous trouve en même temps.

Guild représente une époque en Amérique où le folk commençait à prendre de l'ampleur dans les années 50 et 60, et Guild n'était pas prétentieux. Les guitares Guild n'étaient pas prétentieuses. Elles étaient très simples, fabriquées avec amour dans l'usine et destinées à tout le monde, pas seulement aux dieux de la guitare. Je pense que Guild représente une grande partie de ce que je respecte - des guitares pour tout le monde, et magnifiquement fabriquées en plus.

Photo par Dusdin Condren

Primrose Green sur Spotify, iTunes ou Amazon

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